Mieux connaître la forêt de Mailhac
Une forêt morcelée sur 112 hectares
La forêt de Mailhac est composée de nombreuses parcelles en indivis, accolées ou incluses dans des parcelles communales. Constituée depuis le début du XXe siècle, elle s’est formée sur des terrains peu propices à la culture (de la vigne ou autre). De 1910 à 1935, on dénombrait 40 hectares en cours de reboisement. En 1935, cette superficie s’élevait à 51,13 hectares. En 1994, date du premier document d’aménagement de la forêt mailhacoise, la forêt recouvrait 66,14 hectares. En 2009 enfin, la commune a intégré de nouvelles parcelles à cette zone suite à une donation par un particulier : la forêt est ainsi passée à 112 hectares.
Une végétation composée à 70% de pins d’Alep
Située à une altitude allant de 84 à 229 mètres, cette forêt est implantée sur un sol peu profond, bénéficiant donc de faibles réserves hydriques : l’orientation (nord ou sud) de la végétation et son exposition sont donc les facteurs qui façonnent le plus l’évolution de cet espace. La végétation est caractéristique des forêts de l’étage méso-méditerrannéen : prédominance de futaies de pins d’Alep (70%), de taillis de chênes verts (20%), de feuillus divers (4% : chênes blancs, arbousiers, frênes, etc.) et d’autres résineux (1%, surtout cyprès).
Une faune méditerrannéenne
Cette végétation abrite une faune sauvage : oiseaux (dont l’aigle de Bonneli entre Pouzols et Mailhac), du gibier (sanglier, perdrix rouge, chevreuil en augmentation) et des écureuils, fouines belettes, blaireaux, etc.
L’incendie le plus important date de mars 1998
Cet espace naturel –dont le droit de chasse est concédé à titre gracieux à l’ACCA de Mailhac- est soumis au risque incendie : de 1973 à fin 210, 21 incendies ont été recensés ayant détruit 34,68 hectares.
Le plus important a eu lieu le 19 mars 1998 à Saint Jean de Caps touchant 4 hectares. Le village de Mailhac -entouré d’une ceinture de vignes- n’est pas directement concerné par ces incendies éventuels ; mais l’ONF a invité les élus à maintenir en état la piste conduisant à la citerne du DFCI installée près de Landure : ce afin de permettre aux secours terrestres d’intervenir rapidement sur zone en cas de feu.
Source: étude réalisée par l'Office National des Fôrets en 2010.
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